Errances
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Errances
Dans la jungle :
Respirer. La cadence infernale qu'on lui imposait pesait affreusement sur ses épaules. Chaque geste, chaque mouvement était un calvaire qu'il subissait pourtant sans broncher.
La chaleur moite n'arrangeait rien, elle comprimait les tissus humides, fatiguait le corps qui devenait alors d'une lenteur affligeante.
Il sauta par dessus une racine, à toute allure.
Même réfléchir était difficile. S'il accordait bien peu de considération à sa vie actuelle, ces derniers jours avaient été les pires de tous.
Humilié, par lui même, par ses idées noires, par les autres.
Il avait fui, s'était plongé à corps perdu dans le travail, avec l'espoir furieux qu'il réparerait ce qu'il avait brisé.
Coupable !
Un enfant, c'est ce qu'il était.
Incapable de trouver le courage d'assumer ses rêves, et de combattre ardemment ses cauchemars.
Terré dans l'idée creuse de lendemains qui chantent, recroquevillé dans ses certitudes et ses souvenirs.
Devant lui, un ruisseau fendait la jungle, l'eau vive coulait à flots à travers les plantes et les arbres. D'un bond il l'enjamba.
Un sentiment monstrueux le submergeait, la gueule ouverte dans l'attente de sa chute prochaine.
Un amour dévorant qui, tel un cancer, s'étendait à chaque parcelle de son être, le rongeant de l'intérieur.
L'équilibre qu'il pensait maintenir était un pitoyable leurre et il se gaussait bien de sa propre naïveté. Les racines du mal, si profondes soient-elles, pouvaient encore être coupées. Le fallait-il ? L'hésitation persistait, renforçant le malaise qui l'habitait.
Non. Il ne le fallait pas se dit-il en passant sous un amoncellement de lianes épaisses.
Comment faire ?
Combattre, peut-être. Affronter ses démons, et ceux des autres, vaincre ?
Fuir, sinon. Vers un avenir incertain mais infiniment plus doux.
Un héros ou un lâche ? Un crétin ou simplement un type épris de liberté ?
Débouchant sur une plage de sable fin, les rayons du soleil de midi frappèrent le frappèrent droit dans les yeux, l'éblouissant un instant, avant de laisser place à une vision de paradis tropical.
Tout, se dit-il enfin. Tout est mieux avec que sans.
Il faudrait être prêt à se battre.
Respirer. La cadence infernale qu'on lui imposait pesait affreusement sur ses épaules. Chaque geste, chaque mouvement était un calvaire qu'il subissait pourtant sans broncher.
La chaleur moite n'arrangeait rien, elle comprimait les tissus humides, fatiguait le corps qui devenait alors d'une lenteur affligeante.
Il sauta par dessus une racine, à toute allure.
Même réfléchir était difficile. S'il accordait bien peu de considération à sa vie actuelle, ces derniers jours avaient été les pires de tous.
Humilié, par lui même, par ses idées noires, par les autres.
Il avait fui, s'était plongé à corps perdu dans le travail, avec l'espoir furieux qu'il réparerait ce qu'il avait brisé.
Coupable !
Un enfant, c'est ce qu'il était.
Incapable de trouver le courage d'assumer ses rêves, et de combattre ardemment ses cauchemars.
Terré dans l'idée creuse de lendemains qui chantent, recroquevillé dans ses certitudes et ses souvenirs.
Devant lui, un ruisseau fendait la jungle, l'eau vive coulait à flots à travers les plantes et les arbres. D'un bond il l'enjamba.
Un sentiment monstrueux le submergeait, la gueule ouverte dans l'attente de sa chute prochaine.
Un amour dévorant qui, tel un cancer, s'étendait à chaque parcelle de son être, le rongeant de l'intérieur.
L'équilibre qu'il pensait maintenir était un pitoyable leurre et il se gaussait bien de sa propre naïveté. Les racines du mal, si profondes soient-elles, pouvaient encore être coupées. Le fallait-il ? L'hésitation persistait, renforçant le malaise qui l'habitait.
Non. Il ne le fallait pas se dit-il en passant sous un amoncellement de lianes épaisses.
Comment faire ?
Combattre, peut-être. Affronter ses démons, et ceux des autres, vaincre ?
Fuir, sinon. Vers un avenir incertain mais infiniment plus doux.
Un héros ou un lâche ? Un crétin ou simplement un type épris de liberté ?
Débouchant sur une plage de sable fin, les rayons du soleil de midi frappèrent le frappèrent droit dans les yeux, l'éblouissant un instant, avant de laisser place à une vision de paradis tropical.
Tout, se dit-il enfin. Tout est mieux avec que sans.
Il faudrait être prêt à se battre.
Clay Farner- Messages : 4
Date d'inscription : 25/02/2016
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